Ben Zimet - La ballade du petit Juif qui a trouvé une demi-lune dans un champ de maïs - Du grand poète yiddish Itsik...

Ben Zimet - La ballade du petit Juif qui a trouvé une demi-lune dans un champ de maïs - Du grand poète yiddish Itsik...

Ben Zimet - La ballade du petit Juif qui a trouvé une demi-lune dans un champ de maïs - Du grand poète yiddish Itsik...

Il était une fois, un pays sans frontières qui s'appelait le "Yiddishland". Ce pays s'étendait jadis de la Lituanie, au Nord, jusqu'à la Mer Noire, au Sud. On y parlait le russe, le polonais, l'ukrainien, le roumain, l'hébreu, mais surtout le yiddish. "La Ballade du Petit Juif qui a trouvé une demi-lune dans un champ de maïs", le poème dont s'inspire ce film, est l'oeuvre du grand poète yiddish Itsik Manguer. Il y décrit le rêve millénaire du peuple juif d'échapper une fois pour toutes à la misère et aux pogroms pour pouvoir accéder à sa Terre Promise biblique. Pour certains, cette Terre Promise, c'était la Palestine. Pour d'autres, New York, pour d'autres encore, Londres ou Paris. Dans "La Ballade du Petit Juif..." Ben ZIMET raconte ce périple sous forme d'une série de tableaux qui illustrent à la fois cette espérance et le génie du peuple juif, sa soif de vérité et de justice, sa passion pour la connaissance, sa foi invincible en l'homme et, bien sûr, son humour. Il n'existe pas de mot en yiddish pour dire "garde-à-vous !". Aucun ghetto n'a jamais enfermé l'esprit de l'homme. C'est dans un petit village de la Montagne Noire cher à son coeur, dans le sud de la France où il vécut enfant, que Ben ZIMET a planté le décor de son propre parcours d'exilé pour évoquer un Yiddishland ancestral à tout jamais perdu. Dans le premier tableau, la valse du grand poète yiddish surréaliste Aaron Lutski, exilé à New York. Valse de vie, valse de mort : Un deux trois, un deux trois, c'est la valse des couples qui tournent et qui tournent comme des arbres enlacés dans une forêt que tu traverses en train... C'est la mandoline qui égrène temps de tes jeunes années, trop tôt passées ; c'est la clarinette qui gémit, comme des morts trop tôt enterrés ; c'est le tambour qui bat, qui étouffe en toi ta crainte de la mort... Et tout tourne, et tout s'en va, et tous s'en vont, et cela fait si mal, cela fait si mal... Dans le second tableau, on découvre Ben ZIMET parcourant symboliquement, dans une campagne occitane, le chemin de l'exil vers cette Terre ardemment Promise : Voici donc un petit Juif menant une chèvre, son bâton à la main, en route pour Zaveltov. Ce n'est pas une chèvre, c'est un bijou, une colombe, qu'il s'est acheté, loin là-bas, à Lèmberick, un amour de chèvre, qu'on couvre de caresses, qu'il s'est acheté, loin là-bas, à Lèmberick... A l'ouest, le soleil se couche comme sur un lit de feu, de sang, et d'or... Puis, viennent les vents qui soulèvent le petit Juif et l'emportent très haut dans le ciel... Et le petit Juif, navigant au-dessus des nuages, adresse à la chèvre en bas ce message : "Rentre à la maison, et raconte à femme comment j'ai été emporté très haut dans le ciel !" Et tout en volant, le petit Juif chante cette chanson : "Que m'est-il arrivé ? Je vagabonde au-dessus des nuages, quelque part entre l'Homme et Dieu..." Dans le troisième tableau, satirique, et intitulé "Yikhes" qui veut dire "Hérédité" en yiddish, nous retrouvons notre héros déguisé en mage d'opérette, où sa chanson reprend cette idée issue du monde traditionnel juif selon laquelle le mérite de nos ancêtres rejaillirait sur nos propres épaules, nous, les descendants directs des plus grands sages bibliques. Mais hélas, nous apprend le chanteur, ses ancêtres n'étaient ni des Freuds, ni des Einsteins, ni même des Rothschilds. Et son grand-père du côté paternel était surtout réputé pour avoir été le meilleur graisseur de roues de locomotive de toute la Biélorussie ! De là, nous partons en Pologne, première patrie des ancêtres de Ben ZIMET, dans la célèbre ville de Khèlm, à la fois mythique et bien réelle, ville des fous qui se prenaient pour des sages, s'apparentant en cela aux fameux nigauds de l'antique Abdéra grecque, du Gotham anglais, du Molbo danois, et du Schildburg allemand, sans oublier notre immense Ch'Kha magrébin et Mullah Nasreddin, son cousin oriental. En effet, dans la tradition juive d'Occident, le panthéon de l'imbécillité est incarné par la ville de Khèlm, la ville des "Khèlmer Narounim" comme on les appelle en yiddish. C'est ici que notre grand sage, incarné par Ben ZIMET, nous raconte la fameuse histoire à dormir debout, c'est bien le cas de le dire, des "Pieds Emmêlés". Mais qu'à cela ne tienne ! Dans le portrait suivant, intitulé "Jazz", nous nous retrouvons à New York en compagnie des trois ou quatre millions d'émigrés juifs fuyant les pogroms russes qui y débarquèrent entre 1880 et 1920. Et c'est encore par la plume du poète surréaliste Aaron Lutski qu'est célébré ce qui est historiquement vrai : la rencontre des auteurs et compositeurs juifs américains de la première génération avec la musique des Noirs : avec le ragtime, le swing, le jazz, le gospel, le blues ; et comment, à travers des gens comme George Gershwin, Irving Berlin et bien d'autres encore, toute l'histoire de la musique...
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Il était une fois, un pays sans frontières qui s'appelait le "Yiddishland". Ce pays s'étendait jadis de la Lituanie, au Nord, jusqu'à la Mer Noire, au Sud. On y parlait le russe, le polonais, l'ukrainien, le roumain, l'hébreu, mais surtout le yiddish. "La Ballade du Petit Juif qui a trouvé une demi-lune dans un champ de maïs", le poème dont s'inspire ce film, est l'oeuvre du grand poète yiddish Itsik Manguer. Il y décrit le rêve millénaire du peuple juif d'échapper une fois pour toutes à la misère et aux pogroms pour pouvoir accéder à sa Terre Promise biblique. Pour certains, cette Terre Promise, c'était la Palestine. Pour d'autres, New York, pour d'autres encore, Londres ou Paris. Dans "La Ballade du Petit Juif..." Ben ZIMET raconte ce périple sous forme d'une série de tableaux qui illustrent à la fois cette espérance et le génie du peuple juif, sa soif de vérité et de justice, sa passion pour la connaissance, sa foi invincible en l'homme et, bien sûr, son humour. Il n'existe pas de mot en yiddish pour dire "garde-à-vous !". Aucun ghetto n'a jamais enfermé l'esprit de l'homme. C'est dans un petit village de la Montagne Noire cher à son coeur, dans le sud de la France où il vécut enfant, que Ben ZIMET a planté le décor de son propre parcours d'exilé pour évoquer un Yiddishland ancestral à tout jamais perdu. Dans le premier tableau, la valse du grand poète yiddish surréaliste Aaron Lutski, exilé à New York. Valse de vie, valse de mort : Un deux trois, un deux trois, c'est la valse des couples qui tournent et qui tournent comme des arbres enlacés dans une forêt que tu traverses en train... C'est la mandoline qui égrène temps de tes jeunes années, trop tôt passées ; c'est la clarinette qui gémit, comme des morts trop tôt enterrés ; c'est le tambour qui bat, qui étouffe en toi ta crainte de la mort... Et tout tourne, et tout s'en va, et tous s'en vont, et cela fait si mal, cela fait si mal... Dans le second tableau, on découvre Ben ZIMET parcourant symboliquement, dans une campagne occitane, le chemin de l'exil vers cette Terre ardemment Promise : Voici donc un petit Juif menant une chèvre, son bâton à la main, en route pour Zaveltov. Ce n'est pas une chèvre, c'est un bijou, une colombe, qu'il s'est acheté, loin là-bas, à Lèmberick, un amour de chèvre, qu'on couvre de caresses, qu'il s'est acheté, loin là-bas, à Lèmberick... A l'ouest, le soleil se couche comme sur un lit de feu, de sang, et d'or... Puis, viennent les vents qui soulèvent le petit Juif et l'emportent très haut dans le ciel... Et le petit Juif, navigant au-dessus des nuages, adresse à la chèvre en bas ce message : "Rentre à la maison, et raconte à femme comment j'ai été emporté très haut dans le ciel !" Et tout en volant, le petit Juif chante cette chanson : "Que m'est-il arrivé ? Je vagabonde au-dessus des nuages, quelque part entre l'Homme et Dieu..." Dans le troisième tableau, satirique, et intitulé "Yikhes" qui veut dire "Hérédité" en yiddish, nous retrouvons notre héros déguisé en mage d'opérette, où sa chanson reprend cette idée issue du monde traditionnel juif selon laquelle le mérite de nos ancêtres rejaillirait sur nos propres épaules, nous, les descendants directs des plus grands sages bibliques. Mais hélas, nous apprend le chanteur, ses ancêtres n'étaient ni des Freuds, ni des Einsteins, ni même des Rothschilds. Et son grand-père du côté paternel était surtout réputé pour avoir été le meilleur graisseur de roues de locomotive de toute la Biélorussie ! De là, nous partons en Pologne, première patrie des ancêtres de Ben ZIMET, dans la célèbre ville de Khèlm, à la fois mythique et bien réelle, ville des fous qui se prenaient pour des sages, s'apparentant en cela aux fameux nigauds de l'antique Abdéra grecque, du Gotham anglais, du Molbo danois, et du Schildburg allemand, sans oublier notre immense Ch'Kha magrébin et Mullah Nasreddin, son cousin oriental. En effet, dans la tradition juive d'Occident, le panthéon de l'imbécillité est incarné par la ville de Khèlm, la ville des "Khèlmer Narounim" comme on les appelle en yiddish. C'est ici que notre grand sage, incarné par Ben ZIMET, nous raconte la fameuse histoire à dormir debout, c'est bien le cas de le dire, des "Pieds Emmêlés". Mais qu'à cela ne tienne ! Dans le portrait suivant, intitulé "Jazz", nous nous retrouvons à New York en compagnie des trois ou quatre millions d'émigrés juifs fuyant les pogroms russes qui y débarquèrent entre 1880 et 1920. Et c'est encore par la plume du poète surréaliste Aaron Lutski qu'est célébré ce qui est historiquement vrai : la rencontre des auteurs et compositeurs juifs américains de la première génération avec la musique des Noirs : avec le ragtime, le swing, le jazz, le gospel, le blues ; et comment, à travers des gens comme George Gershwin, Irving Berlin et bien d'autres encore, toute l'histoire de la musique...

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