Mémoire du cinéma

La mémoire du cinéma se construit sur de grands films classiques internationaux dans différents univers cinématographiques. Vous pouvez retrouver, entre autres, les classiques du Péplum, les classiques du Western ou les classiques de l’épouvante. N’oublions pas Fritz Lang, maître du film noir qui est une des figures emblématiques du cinéma expressionniste allemand dont Alfred Hitchcock s’inspire dans ses créations.

Fidèles à notre DVDthèque, nous avons choisi de vous présenter quelques mots sur le cinéma russe, suivi du cinéma hitchcockien.

Le cinéma russe

1919 marque la naissance officielle du cinéma russe. À cette époque, Lénine nationalise la création cinématographique et organise son contrôle par l’État. De ce fait, le pays assiste à un exode massif des professionnels du milieu, mais voit aussi l’émergence d’une des premières écoles nationales du cinéma dans le monde.

De 1924 à 1930, le cinéma russe muet acquiert ses lettres de noblesse sur la scène internationale. Avec « la Grève » et le « Cuirassé Potemkine » , Sergueï Eisenstein signe des films de propagande bolchevique dont le succès international est immense, malgré l’interdiction de ces films dans plusieurs pays.

Des années 30 à 1953, le cinéma russe se retrouve sous l’emprise de Joseph Staline, grand amateur de cinéma. Sur cette période, Eisenstein va créer notamment deux chefs-d’œuvre historiques en corrélation avec l’idéologie stalinienne : « Alexandre Nevski » en 1938 et « Ivan le Terrible I » en 1944.

Après la mort de Staline et malgré la levée de la censure, le cinéma russe peine à prendre son envol. Même la chute de l’URSS ne lui permet pas d’éclore. Aujourd’hui encore, Eisenstein demeure la célébrité du cinéma russe muet et parlant à l’échelle internationale.

Le cinéma hitchcockien

Né en 1899 en Angleterre, Alfred Hitchcock commence sa carrière dans le cinéma dans les années 20.

De 1925 à 1939, il tourne plus de vingt films dont plus d’un tiers font partie du cinéma muet. C’est à partir des années 30 qu’Alfred Hitchcock crée le concept du MacGuffin. Il s’agit d’une intrigue qui est construite sans être résolue. On retrouve cette innovation notamment dans « une femme disparait » en 1938. Durant cette période, les films produits marquent les prémices du cinéma hitchcockien : MacGuffin, apparition d’Hitchcock à l’écran, poursuite…

Dans les années 40, Alfred Hitchcock démarre sa carrière aux États-Unis où le cinéma hitchcockien prend son envol. Les années 50/60 marquent l’apogée de sa carrière avec des films comme « Fenêtre sur cour », « Sueurs froides », « Psychose » ou « les Oiseaux ».

Finalement, il tourne plus de cinquante films au style reconnaissable qui font de lui le maître incontesté du suspens