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Redécouvrez le premier album d'Elvis Presley avec un nouveau mixage stéréo !

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L’influence et l’impact du premier album d’Elvis sont considérables. Deux des commentaires les plus célèbres sur ces premiers enregistrements d'Elvis sont venus de musiciens qui joueraient un rôle important dans l'évolution de la musique populaire au cours de la décennie suivante : Bob Dylan et John Lennon.

Dylan dira : « Quand j'ai entendu la voix d'Elvis pour la première fois, je savais que je n'allais travailler pour personne et que personne ne serait mon patron. L’entendre pour la première fois, c’était comme sortir de prison ».

Tandis que Lennon s'exprime en termes plus simplistes : « Avant Elvis, il n'y avait rien ».

Il ne fait aucun doute que cet album occupait une place particulière dans le cœur des deux hommes, de sa musique à sa pochette véritablement emblématique, qui a inspiré les pochettes d'album de nombreux artistes au fil des ans, l'exemple le plus célèbre étant le double album London Calling du groupe The Clash. Cependant, Robert Zimmerman et John Winston Lennon, alors inconnus, ayant grandi chacun d'un côté de l’Atlantique, écoutaient en fait deux albums différents.

La version américaine de l'album a été publiée par RCA Victor (LPM 1254) en mars 1956 et comprenait trois chansons enregistrées lors de la première session d'enregistrement RCA d'Elvis à Nashville, ainsi que quatre autres chansons enregistrées lors d'une autre session à New York. L'album était complété par cinq enregistrements Sun inédits qu'RCA avait acquis en novembre 1955 lors du rachat du contrat d'Elvis à Sam Phillips. Cela donne lieu à un mélange assez éclectique de styles musicaux, l'album mettant en valeur la country, les ballades, le rhythm and blues et le rock'n'roll.

L'album n'est sorti au Royaume-Uni qu'en octobre 1956, date à laquelle il a été publié sous licence RCA par le label HMV (CLP1093), avec une liste de titres sensiblement différente. Il ne reste que sept titres de l’album original américain, provenant des deux premières sessions RCA d’Elvis. HMV a ajouté trois autres enregistrements de Sun et deux chansons de la deuxième session RCA d’Elvis, qui étaient initialement apparus sur un E.P. de 1956 aux États-Unis. Par conséquent, l'album britannique était rempli de rocks up-tempo et, sans surprise, HMV lui a donné le sous-titre Rock 'n' Roll  qui en est désormais synonyme.

Cette édition CD s'ouvre avec les douze titres de l'album américain original, comme entendu dans le monde entier à sa première sortie et les cinq titres supplémentaires de la version britannique ont été ajoutés en bonus, ainsi que deux autres enregistrements issus de son premier single RCA.

La version américaine de l'album est devenue un pilier du catalogue RCA tout au long de la vie d'Elvis et même au-delà, mais après l'introduction en 1961 de la technologie ERS  (Electronically Reprocessed Stereo / Stéréo recréée électroniquement), les albums en mono ont commencé petit à petit à être supprimés et l'album n'était plus disponible qu'au format ERS à partir de 1969. Aujourd'hui, les CD et vinyles sont revenus aux enregistrements mono originaux. Cependant, comme la technologie et les techniques de production évoluent constamment, l'idée de créer de nouveaux mixages stéréo à partir d'enregistrements mono, avec de nouvelles techniques permettant de séparer les instruments et les voix initialement enregistré sur une seule piste, est de nouveau possible. Les mixages mono originaux de ces morceaux étaient clairement orientés pour la diffusion radio et étaient donc fortement compressés. Cela donnait l'impression que les enregistrements avaient un son beaucoup plus dur que la musique qu'Elvis avait créé aux Sun Studios de Memphis.

Les mixages stéréo nouvellement créés pour ce CD permettent de retrouver le naturel des enregistrements originaux et donnent l'impression d'être au cœur du studio avec Elvis et ses musiciens. Bien sûr, les enregistrements mono originaux sortis au cours de cette année décisive resteront à jamais une partie essentielle de l’histoire du rock’n’roll et même si ce sentiment d'excitation à l'idée d'entendre un nouvel album d'Elvis appartient désormais au passé, cela ne signifie pas que nous ne pouvons pas adopter de nouvelles façons d'écouter les anciens albums, en redécouvrant The young man with the big beat  encore une fois.

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