Patriotes de Coat-Mallouen (Les) - L'histoire d'un maquis breton

Bande-Annonce Patriotes de Coat-Mallouen (Les) - L'histoire d'un maquis breton

Patriotes de Coat-Mallouen (Les) - L'histoire d'un maquis breton

Le maquis de Coat-Mallouen, à Saint-Connan dans les Côtes-d'Armor, est formé en juin 1944 après la défaite des maquisards de Saint-Marcel. Il est issu à la base d'un groupe de résistants organisé militairement par le sous-lieutenant Jean Robert (un membre des SAS parachuté le 6 juin 1944 à Duault) qui avait mis en place une organisation militaire avec réveil à 6 heures, lever des couleurs, sport et instruction militaire. Les exercices de tir se faisaient, le matin, dans les caves du château (une grande maison bourgeoise près de l'abbaye de Coat-Mallouen). Les maquisards étaient très jeunes (de 17 à 20 ans). L'effectif du maquis augmente rapidement pour atteindre 300 hommes le 27 juillet 1944, jour où il est attaqué par les Allemands. Les maquisards résistèrent vaillamment (13 résistants furent tués), notamment dans le bois de Coat-Mallouen, tenant deux heures avant l'arrivée des renforts allemands, avant de se replier en forêt de Duault, où les Allemands renoncèrent à les poursuivre. Par la suite, les maquisards reprirent les combats le long de la route Paris-Brest à Tréglamus contre des convois allemands qui se dirigeaient vers le front de Normandie. Au total, 26 hommes de ce maquis perdirent la vie au combat. Anselme Delattre, photographe à Guingamp, possédait deux caméras. Secondé par son fils Guy, alors âgé de 13 ans, il a filmé l'entrée du maquis de Plésidy-Saint-Connan dans Guingamp, une partie des combats, le clocher de la basilique qui tombe... Le 5 août 1945, lors de l'inauguration du monument de Coat-Mallouen, il a mis en scène une reconstitution de ces combats. Ces films étaient restés dans les archives familiales tandis que Guy, après avoir fait l'école du cinéma à Paris, est devenu un directeur photo reconnu. À la retraite, il a accepté de faire, pour l'association du maquis, un film documentaire. Un travail de spécialiste : restaurer l'ensemble des images anciennes, choisir les séquences, filmer les témoins, les paysages... Dans ce film témoignage, Guy Delattre a retrouvé aujourd'hui nos maquisards. Avec les images de l'époque il nous raconte Guingamp et Coat-Mallouen.
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Informations complémentaires

  • Poids - 150g
  • Support - DVD
  • Genres - Histoire & civilisations
  • Public - Tout public
  • Réalisation - Anselme delattre, Guy Delattre
  • Langue originale - Français
  • Pays - France
  • Durée - 00:27
  • Editeur - RDM Edition
  • Sortie vidéo - 02/02/2024
  • Type d'édition - Simple
  • Nombre de disques - 1
  • Zone - 2
  • Format vidéo - 4/3, 576i, n&b et couleurs
  • Format audio - Dolby Digital 2.0
  • Langues - Français
  • Bande-annonce - Oui

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Le maquis de Coat-Mallouen, à Saint-Connan dans les Côtes-d'Armor, est formé en juin 1944 après la défaite des maquisards de Saint-Marcel. Il est issu à la base d'un groupe de résistants organisé militairement par le sous-lieutenant Jean Robert (un membre des SAS parachuté le 6 juin 1944 à Duault) qui avait mis en place une organisation militaire avec réveil à 6 heures, lever des couleurs, sport et instruction militaire. Les exercices de tir se faisaient, le matin, dans les caves du château (une grande maison bourgeoise près de l'abbaye de Coat-Mallouen). Les maquisards étaient très jeunes (de 17 à 20 ans). L'effectif du maquis augmente rapidement pour atteindre 300 hommes le 27 juillet 1944, jour où il est attaqué par les Allemands. Les maquisards résistèrent vaillamment (13 résistants furent tués), notamment dans le bois de Coat-Mallouen, tenant deux heures avant l'arrivée des renforts allemands, avant de se replier en forêt de Duault, où les Allemands renoncèrent à les poursuivre. Par la suite, les maquisards reprirent les combats le long de la route Paris-Brest à Tréglamus contre des convois allemands qui se dirigeaient vers le front de Normandie. Au total, 26 hommes de ce maquis perdirent la vie au combat. Anselme Delattre, photographe à Guingamp, possédait deux caméras. Secondé par son fils Guy, alors âgé de 13 ans, il a filmé l'entrée du maquis de Plésidy-Saint-Connan dans Guingamp, une partie des combats, le clocher de la basilique qui tombe... Le 5 août 1945, lors de l'inauguration du monument de Coat-Mallouen, il a mis en scène une reconstitution de ces combats. Ces films étaient restés dans les archives familiales tandis que Guy, après avoir fait l'école du cinéma à Paris, est devenu un directeur photo reconnu. À la retraite, il a accepté de faire, pour l'association du maquis, un film documentaire. Un travail de spécialiste : restaurer l'ensemble des images anciennes, choisir les séquences, filmer les témoins, les paysages... Dans ce film témoignage, Guy Delattre a retrouvé aujourd'hui nos maquisards. Avec les images de l'époque il nous raconte Guingamp et Coat-Mallouen.

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