Musique de film

Histoire de la musique de film

De 1895 à 1922, période du cinéma muet, la musique de film sert à donner du rythme aux images. À cette époque, des groupes musicaux jouent des musiques existantes pour illustrer les films diffusés. Au fil des ans, ces musiques sont mieux sélectionnées et souvent modifiées pour s’adapter parfaitement au rythme des images qui défilent sous les yeux des spectateurs.

De 1922 à 1927, la musique de film vit une période de transition avec la création de plusieurs compositions musicales originales dédiées à des œuvres cinématographiques.

À partir de 1927, naissance du cinéma parlant, la musique de film classique est peu à peu utilisée sur les mêmes supports que l’image. L’image et le son désormais indissociables rendent la musique de film omniprésente. Cette tendance s’estompe après la Seconde Guerre mondiale. Chaque genre musical de son époque est exploré dans les musiques de film comme le jazz, par exemple, en 1957 avec Miles Davis qui compose, avec son groupe, la bande originale de film « Ascenseur pour l’échafaud ».

Qu’est-ce qu’une musique de film ?

Une musique de film peut être une musique préexistante choisie spécialement pour être employée dans un film ou une musique originale conçue pour un film en particulier. Dans ce dernier cas, on parle de bande originale de film comme pour la composition de Shirley Basset dans « Goldfinger » par exemple.

De la musique classique à la musique populaire, de la variété française à la musique du monde, tous les genres musicaux sont représentés dans les musiques de film.

Rôle d’une musique de film

Une musique de film permet de créer une ambiance particulière. Le réalisateur choisit les morceaux en fonction des émotions qu’il veut susciter chez son public. La musique de film accentue l’implication du spectateur en associant l’ouïe à la vue. Le rythme s’adapte parfaitement aux mouvements visuels pour créer une émotion particulière, renforcer un passage du film ou mettre en exergue un personnage ou un groupe. L’exemple du film « Pour une poignée de dollars » en est une parfaite illustration.