Lady sings the blues - original sessions 1937-1947

Extraits sonores Lady sings the blues - original sessions 1937-1947

Lady sings the blues - original sessions 1937-1947

"Billie Holiday, surnommée Lady Day, est née à Baltimore en 1915. Fille du guitariste Clarence Holiday, qui joua chez Fletcher Henderson, elle s'installe, en 1929, avec sa mère, à New York et chante et danse dans les cabarets de Harlem. En 1939, John Hammond la fait enregistrer avec Benny Goodman. De 1935 à 1939, elle réalise de nombreux disques avec des petites formations dirigées par le pianiste Teddy Wilson, aux côtés de Benny Goodman, Jonah Jones, Johnny Hodges, Bunny Berigan, Chew Berry, Ben Webster, Roy Eldridge, John Kirby, Cozy Cole et des vedettes de l'orchestre de Count Basie, en particulier Lester Young, Buck Clayton et Jo Jones. Elle fut aussi la chanteuse des orchestres de Count Basie et de Artie Shaw en 1937. A partir de 1939, elle se produit en soliste dans les cabarets et théâtres, et pour la première fois en Europe en 1954. Elle tient un rôle dans le film "New Orleans" en 1946, aux côtés de Louis Armstrong, participe à des concerts J.A.TP.P. et enregistre avec Paul Quichinette, Charlie Shavers, Oscar Peterson, Ben Webster et Harry Edison. Sa vie professionnelle fut souvent perturbée par des démêlés avec la police des stupéfiants. Elle passa quelques mois en prison et, physiquement détruite par la drogue, mourut à l'hôpital de New York peu de temps après avoir chanté en 1958 à l'Olympia à Paris.

Billie Holiday a raconté sa vie dans son autobiographie, "Lady sings the blues". Elle fut, avec Ella Fitzgerald, la plus importante des chanteuses des années 30. Sa gloire se poursuivit ensuite durant les années 40, en dépit de la présence de Sarah Vaughan. Son répertoire, surtout constitué par des chansonnettes, lui assurait les suffrages du grand public, tandis que par son style, elle passionnait les musiciens et les amateurs de jazz. Billie Holiday était moins une technicienne qu'une diseuse, originale pour son timbre acide et métallique et son phrasé nonchalant qui s'accordaient parfaitement avec le jeu du saxophoniste Lester Young. Il est difficile de distinguer qui, de Lester ou de Billie, influença l'autre, mais il est certain que cette manière d'articuler les phrases eut un ascendant extraordinaire sur le style des musiciens de la fin des années 30. Elle possédait l'art de traîner sur les temps, de swinger en douceur, d'exprimer de subtiles inflexions, de décaler ses notes. Elle est restée une des idoles de Harlem." Frank Tenot, Dictionnaire du Jazz Larousse.
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Titres

1. Do you know what it means to miss New Orleans;
2. No detour ahead;
3. Until the real thing come along;
4. Billie’s blues;
5. My man;
6. Storyville;
7. Moten swing – They can’t take that away from me (with Count Basie);
8. Swing brother swing;
9. Don’t explain;
10. Do nothin’ till you hear from me;
11. Lover man;
12. I can’t pretend;
13. Road to love;
14. I cover the waterfront;
15. I’ll get by (with Roy Eldridge);
16. I love my man (with Roy Eldridge);
17. Lover come back to me;
18. He’s funny that way;
19. Them there eyes;
20. Miss Brown to you;
21. Do you know what it means to miss New Orleans (with Louis Amstrong)

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Lady sings the blues - original sessions 1937-1947

Lady sings the blues - original sessions 1937-1947

"Billie Holiday, surnommée Lady Day, est née à Baltimore en 1915. Fille du guitariste Clarence Holiday, qui joua chez Fletcher Henderson, elle s'installe, en 1929, avec sa mère, à New York et chante et danse dans les cabarets de Harlem. En 1939, John Hammond la fait enregistrer avec Benny Goodman. De 1935 à 1939, elle réalise de nombreux disques avec des petites formations dirigées par le pianiste Teddy Wilson, aux côtés de Benny Goodman, Jonah Jones, Johnny Hodges, Bunny Berigan, Chew Berry, Ben Webster, Roy Eldridge, John Kirby, Cozy Cole et des vedettes de l'orchestre de Count Basie, en particulier Lester Young, Buck Clayton et Jo Jones. Elle fut aussi la chanteuse des orchestres de Count Basie et de Artie Shaw en 1937. A partir de 1939, elle se produit en soliste dans les cabarets et théâtres, et pour la première fois en Europe en 1954. Elle tient un rôle dans le film "New Orleans" en 1946, aux côtés de Louis Armstrong, participe à des concerts J.A.TP.P. et enregistre avec Paul Quichinette, Charlie Shavers, Oscar Peterson, Ben Webster et Harry Edison. Sa vie professionnelle fut souvent perturbée par des démêlés avec la police des stupéfiants. Elle passa quelques mois en prison et, physiquement détruite par la drogue, mourut à l'hôpital de New York peu de temps après avoir chanté en 1958 à l'Olympia à Paris.

Billie Holiday a raconté sa vie dans son autobiographie, "Lady sings the blues". Elle fut, avec Ella Fitzgerald, la plus importante des chanteuses des années 30. Sa gloire se poursuivit ensuite durant les années 40, en dépit de la présence de Sarah Vaughan. Son répertoire, surtout constitué par des chansonnettes, lui assurait les suffrages du grand public, tandis que par son style, elle passionnait les musiciens et les amateurs de jazz. Billie Holiday était moins une technicienne qu'une diseuse, originale pour son timbre acide et métallique et son phrasé nonchalant qui s'accordaient parfaitement avec le jeu du saxophoniste Lester Young. Il est difficile de distinguer qui, de Lester ou de Billie, influença l'autre, mais il est certain que cette manière d'articuler les phrases eut un ascendant extraordinaire sur le style des musiciens de la fin des années 30. Elle possédait l'art de traîner sur les temps, de swinger en douceur, d'exprimer de subtiles inflexions, de décaler ses notes. Elle est restée une des idoles de Harlem." Frank Tenot, Dictionnaire du Jazz Larousse.

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