Escale aux Antilles - Patrimoine de la musique traditionnelle du monde

Extraits sonores Escale aux Antilles - Patrimoine de la musique traditionnelle du monde

Escale aux Antilles - Patrimoine de la musique traditionnelle du monde

La collection "Patrimoine de la musique traditionnelle du monde" vous permet de découvrir des oeuvres rares et authentiques, issues des continents du monde entier.

La Biguine est une danse née aux Antilles françaises, datant probablement d'avant la fin de la période
esclavagiste,présente et connue lors de l'émancipation des esclaves en 1848, ce qui a permis aux écoles de musique des États-Unis d'Amérique, qui la font remonter à cette époque, d'en faire un des ancêtres du Jazz.
Le nom de la biguine viendrait pour certains auteurs du verbe embéguiner. On le trouve imprimé deux fois « béguine » dans un article de M. Monchoisy intitulé « Les Antilles Françaises en 1893 » paru dans un numéro de septembre 1893 de La Revue des deux Mondes.
La biguine suscita un grand engouement en France dans les années 1930, surtout lors de l'Exposition coloniale internationale de 1931, puis des années 1940 à 1960, la période de l'Occupation ayant été peu propice à l'expression des artistes antillais.
Elle est devenue illustre dans la période de l'entre-deux guerres alors qu'elle était interprétée dans les dancings de Paris par des artistes antillais tels qu'Alexandre Stellio.
La biguine possède de nombreux traits communs avec le jazz de la Nouvelle Orléans, et a pu influencer son développement. Ceci explique qu'à leur arrivée à Paris, de nombreux musiciens antillais tels Ernest Léardée, Robert Mavounzy, Al Lirvat, Emilien Antile ont intégré sans la moindre difficulté le jazz à leur répertoire, musique jouée au même titre que la biguine dans les "bals Nègres" de l'époque. À l'inverse, le clarinettiste martiniquais Alexandre Stellio (1885-1939), qui popularisa la biguine à Paris de 1929 à 1939, fut un farouche défenseur de la pure biguine traditionnelle telle qu'on la jouait à Saint-Pierre et resta un inconditionnel de ce répertoire.
De nos jours, la biguine n'a plus la même renommée hors des Antilles françaises, mais elle continue d'être un style honoré voire prestigieux dans celles-ci. Dans une société en perpétuel mouvement culturel, de nombreux artistes l'actualisent en lui apportant de nouvelles sonorités. Néanmoins, elle reste souvent interprétée, en particulier dans les bals, comme elle l'était à son âge d'or.
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Titres

1. Calypso de l'éléphant (calypso);
2. Sélection biguine (biguine);
3. Carnaval antillais (biguine);
4. Nuit à Boumbea (calypso);
5. Escale aux Antilles (calypso);
6. En mouer (calypso);
7. Saou kadi desa (béguine);
8. Ti mulet (béguine);
9. Mazurka des Antilles (mazurka créole);
10. Bonjour parrain (biguine);
11. Aller retour (biguine);
12. Imiter "Ka detein'd" (biguine);
13. Compère lapin (biguine);
14. Ma tuture (biguine);
15. Massibol moin (biguine);
16. Dansons la mazurka (mazouk)

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La Biguine est une danse née aux Antilles françaises, datant probablement d'avant la fin de la période
esclavagiste,présente et connue lors de l'émancipation des esclaves en 1848, ce qui a permis aux écoles de musique des États-Unis d'Amérique, qui la font remonter à cette époque, d'en faire un des ancêtres du Jazz.
Le nom de la biguine viendrait pour certains auteurs du verbe embéguiner. On le trouve imprimé deux fois « béguine » dans un article de M. Monchoisy intitulé « Les Antilles Françaises en 1893 » paru dans un numéro de septembre 1893 de La Revue des deux Mondes.
La biguine suscita un grand engouement en France dans les années 1930, surtout lors de l'Exposition coloniale internationale de 1931, puis des années 1940 à 1960, la période de l'Occupation ayant été peu propice à l'expression des artistes antillais.
Elle est devenue illustre dans la période de l'entre-deux guerres alors qu'elle était interprétée dans les dancings de Paris par des artistes antillais tels qu'Alexandre Stellio.
La biguine possède de nombreux traits communs avec le jazz de la Nouvelle Orléans, et a pu influencer son développement. Ceci explique qu'à leur arrivée à Paris, de nombreux musiciens antillais tels Ernest Léardée, Robert Mavounzy, Al Lirvat, Emilien Antile ont intégré sans la moindre difficulté le jazz à leur répertoire, musique jouée au même titre que la biguine dans les "bals Nègres" de l'époque. À l'inverse, le clarinettiste martiniquais Alexandre Stellio (1885-1939), qui popularisa la biguine à Paris de 1929 à 1939, fut un farouche défenseur de la pure biguine traditionnelle telle qu'on la jouait à Saint-Pierre et resta un inconditionnel de ce répertoire.
De nos jours, la biguine n'a plus la même renommée hors des Antilles françaises, mais elle continue d'être un style honoré voire prestigieux dans celles-ci. Dans une société en perpétuel mouvement culturel, de nombreux artistes l'actualisent en lui apportant de nouvelles sonorités. Néanmoins, elle reste souvent interprétée, en particulier dans les bals, comme elle l'était à son âge d'or.

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